Rencontre RM « Comment réindustrialiser la France ? » (Le 25/05 à l’Assemblée nationale)
La part de l’industrie dans notre produit national ne cesse de décroître : elle représentait 29% en 1982 ; elle est ramenée aujourd’hui à 12%.
Il n’y aura pas de redressement de la France sans redressement de notre base productive. Quelles en sont les voies ? Quels en sont les outils ? La Rencontre du 25 mai 2016 « Comment réindustrialiser la France ? » réunira des personnalités fortement engagées dans ce combat.
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« Comment réindustrialiser la France ? »
Mercredi 25 mai 2016
De 17h00 à 21h00
A l’Assemblée nationale, salle Colbert
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Modèle entrepreneurial, recherche, innovation, patriotisme économique, choix du « made in France », rôle de l’Éducation, de la monnaie, de la fiscalité, politique de l’offre et de la concurrence : autant d’enjeux décisifs pour une politique industrielle républicaine.
Ils interviendront lors de cette rencontre :
- Louis Gallois, président du conseil de surveillance de PSA
- Arnaud Montebourg, ancien ministre
- Thierry Breton, ancien ministre
- Jean-François Dehecq, co-fondateur de Sanofi, vice-président du Conseil national de l’industrie
- Jean-Louis Beffa, président d’honneur de Saint-Gobain
- Jean-Michel Quatrepoint, journaliste économique
- Marie-Françoise Bechtel, députée de l’Aisne, vice-présidente de République Moderne
- Jean-Pierre Chevènement, président de République moderne.
Inscription préalable indispensable avant le jeudi 19 mai à 16h00.
Compte tenu du dispositif de sécurité de l’Assemblée nationale, il est impératif de renvoyer l’ensemble des informations mentionnées ci-dessous à l’adresse suivante : repmoderne@gmail.com jusqu’au jeudi 19 mai 2016 (vous recevrez un mail de confirmation). La présentation d’une pièce d’identité à l’accueil de l’Assemblée nationale sera impérative. Nous insistons bien sur l’obligation de nous envoyer ces informations avant la date limite, aucune dérogation ne sera accordée de la part du service de sécurité de l’Assemblée nationale.
- Nom : ……………………………………………………………………
- Prénom : ……………….……………………………………………….
- Date de naissance : …………………………………………………….
- Lieu de naissance : ……………………………………………………..
Etant donné les traités européens tel que le TFUE et le TUE, qui permettent le transfert des biens (délocalisation des usines), des capitaux (bénéfices) et des personnes (adresse fiscale à l’étranger), comment peut-il être possible de réindustrialiser la France sans sortir de l’UE et de l’Euro. La guerre économique à outrance par la mondialisation, qui entraîne, par une compétitivité sauvage, les salaires par le bas ne nous permettras jamais de concurrencer les pays à dumping social, même au sein de l’UE tel que la Pologne, la Roumanie, la Bulgarie etc… Par ailleurs, la modification des traités demande l’unanimité de l’ensemble des membres des pays constituant l’Union Européenne, chose impossible, les intérêts des uns étant en contradiction avec les intérêts des autres.
Le protectionnisme, même un minimum réaliste, qui pourrait être institué pour protéger notre industrie, semble être considéré comme l’horreur absolue, comment donc faire bouger les choses et améliorer notre situation industrielle économique et monétaire.
Vous avez tout à fait raison. Je serais très curieux de savoir si nos responsables politiques, en tout cas ceux de bonne foi dans le désir de déployer une politique ambitieuse de réindustrialisation et de patriotisme économique, auraient le courage d’être cohérent avec leur promesse et impose la sortie de l’euro et de l’UE.
Ce qui est un peu dommage avec des Messieurs comme Jean-Pierre Chevènement, c’est qu’ils croient encore qu’il est possible de « changer l’UE ». Mais comment la changer? Comment obtenir les majorités qualifiées et autres majorités fixées par les traités en fonction des sujets avec un enchevêtrement aussi hétéroclite d’intérêts divergents?
C’est une chimère ! Sortir de l’UE serait beaucoup plus rapide et beaucoup moins chaotique !
Le protectionnisme, il faut en faire sans le faire. Passer par la porte de derrière ou planter un arbre pour cacher la forêt.
Plusieurs solutions sont possibles pour inciter la population à préférer les produits français aux autres.
J’ai transmis un dossier à Arnaud sur ce sujet, mais faut se donner la peine de le lire.
Si une majorité de consommateurs se lance dans la quête, l’importation tombera d’elle-même et la réindustrialisation se fera rapidement.
Arnaud peut agir là-dessus avec quelques outils bien placés et médiatisés. Mais il faut aussi le concours des fabricants français qui font ailleurs par dépit et profit.
La réussite est une chaîne. Si un maillon lâche, le bout de la chaîne n’a plus d’énergie.